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Oganes Edouard Dilanyan MD, PhD
Chirurgien-urologue-oncologue

Douleur pelvienne chez les femmes

Temps de lecture: 4 minutes
Dans cet article

La douleur pelvienne ou le syndrome de douleur pelvienne chronique – est l'un des états les plus difficiles à diagnostiquer dans l'urologie moderne. La douleur peut être conditionnée par des causes aussi bien urologiques, gynécologiques, proctologiques, que par des raisons neurologiques et psychosomatiques. Le diagnostic de la douleur pelvienne doit être réalisé par une méthode multidisciplinaire: c'est une équipe spécialisée de divers domaines qui doit s'occuper de ce problème.

Syndrome de douleurs pelviennes chroniques

Particularité: un cauchemar de nuit et de jour. Soit ce sont des douleurs pelviennes permanentes, soit c'est une miction fréquente, toutes les 5-10 minutes, soit c'est pire – une envie minimale de miction se transforme en une incontinence d'urine. Le syndrome de douleurs pelviennes chroniques – c'est une horreur aussi bien pour le patient que pour son docteur. Vu le fait que ce terme réunisse plusieurs syndromes, personne ne comprend qui c'est qui doit s'en occuper en réalité: urologue, gynécologue, neurologue, proctologue ou orthopédiste.

Traitement des douleurs pelviennes chroniques

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Le traitement de douleurs pelviennes chroniques est très souvent un processus à long terme qui consiste en un travail minutieux de la part aussi bien  du patient que de l'équipe de médecins. Parfois, il ne faut surtout pas céder à cette maladie. Il est vrai qu’on ne possède pas à présent de médicaments magiques qui débarrassent tous de ces douleurs pelviennes chroniques. Cependant nous avons des possibilités diagnostiques performantes permettant d comprendre précisément d’où viennent-elles, ces douleurs: si elles sont conditionnées par une cystite interstitielle, par microcystis ou une névralgie pudendale. Ce n’est qu’en le sachant que nous pouvons entamer un traitement conforme pour cette maladie.

«Vous allez m’aider? Je me doute. Délivrez-moi plutôt un certificat que je suis inguérissable»; «J’ai compté le nombre de mes docteurs et de mon argent. J’ai découvert que j'étais une femme très riche, en réalité. Les toilettes ne sont pas loin de Votre cabinet, j’espère?»; «J’ai 35 ans et je suis une personne handicapée. Pourriez-Vous me citer les calmants que je n’ai pas encore essayés?»; «Combien de fois je vais aux toilettes? Comptons ensemble. Toutes les 15 minutes. Ça fait 50 fois par jour. Et la nuit? Je bouffe des médicaments, je me mets une couche et dodo»…

Ce ne sont que quelques extraits de conversations avec les patients. La plupart de ces patients ont le diagnostic suivant: «Syndrome de douleurs pelviennes chroniques». On pourrait ajouter à cela le terme «état de dépression grave». Au cours de plus de 12 ans de ma pratique, je n’ai jamais rencontré une patiente souffrant de douleurs pelviennes chroniques, n’ayant pas de dépression. Plus de la moitié de ces patientes pleurent en décrivant ces douleurs. Presque toutes prennent des calmants et des antidépresseurs. Elles rêvent à avoir la possibilité de passer une seule nuit sans ces douleurs…

«Je préférerais avoir 100 patients avec des troubles pelviens, que d’avoir une patiente avec des douleurs pelviennes chroniques»
Extrait d’un discours sur les douleurs pelviennes chroniques

Douleurs pelviennes chroniques: qu’est-ce que c’est?

Pourquoi tout est comme ça? Quelle est la différence entre le syndrome des douleurs pelviennes chroniques et les autres maladies, y compris les maladies oncologiques? Et pourquoi les spécialistes expérimentés s'en prennent à contrecœur? La réponse est cachée dans le nom même de la maladie: «Syndrome de douleurs pelviennes chroniques». Ce n'est pas un diagnostic précis, ce n'est qu'un syndrome. Les causes du développement de cette maladie sont nombreuses ou, attention, inexplicables. Très souvent, les examens les plus approfondis démontrent que tout est absolument dans la norme, mais les douleurs sont si insupportables, que le patient ne veut plus continuer à vivre. Suite à un examen approfondi pareil, tout spécialiste, que ce soit un urologue, un gynécologue ou un proctologue, est obligé de conclure: «L'examen n'a révélé aucune pathologie...». Résultat: on a les douleurs, mais on n'a pas de traitement adéquat. Les douleurs continuent pendant des mois, des années, elles détruisent les relations dans la famille, elles enfoncent le patient dans un état d'angoisse et de dépression, et l'histoire de la maladie acquiert des volumes inimaginables...

Pourquoi pensons-nous pouvoir aider le patient à surmonter ces situations irrémédiables? L'équipe que nous avons réunie afin de traiter ces douleurs inclut un nombre de spécialistes de la profession spécialisée en traitement de douleurs pelviennes chroniques. Ce sont: un urologue, un gynécologue, un proctologue, un neurologiste, un psychologue et un médecin spécialiste de la thérapie interventionnelle de la douleur. L'efficacité d'une telle approche d'équipe est conditionnée par la connaissance et la compréhension des mécanismes du développement et des possibilités de la guérison des douleurs pelviennes.

Il existe dans la médecine certains diagnostics qu'on ne peut établir qu'en excluant les autres. Par exemple – la cystite interstitielle.

Cystite interstitielle: on ne comprend pas ce que c'est, pourquoi et d'où cela vient.

On pourrait parler très longtemps de la cystite interstitielle. On pourrait citer plusieurs définitions figurant dans les manuels européens, ainsi que des maladies avec lesquelles il ne faut surtout pas confondre la cystite interstitielle. Pourtant, dans tout cela il ne nous resterait que trois faits lamentables: la cystite interstitielle est diagnostiquée plus souvent qu'elle ne se rencontre; on n'a toujours pas élaboré de traitement de cystite interstitielle, qui soit effectif à 100%; il n'existe pas de microbes provoquant une cystite interstitielle. Comment un médecin devrait-il agir dans une situation pareille? En plus, qu'est-ce que lui, le patient, devrait-il faire? Contrairement aux Etats-Unis, en Russie un diagnostic de «Cystite interstitielle» est établi non seulement sans avoir fait une biopsie de la vessie, mais sans avoir même fait une cystoscopie. C'est une erreur grossière. D’ici – un nombre énorme de prescription de diverses injections de médicaments les plus modernes qui n’aideraient pas plus souvent que dans les 20% des cas, peu importe le prix et l’actualité. D’ici – un nombre énorme d’antibiotiques, bien qu’il soit démontré que, en cas de cystite interstitielle, on ne doit les prescrire qu’UNE SEULE FOIS et les refuser s’ils n’ont pas été effectifs.
Le problème c’est que la maladie principale qui est, en réalité, la vraie cause de ces douleurs n’est pas toujours diagnostiquée et qui, par conséquent, progresse. Cela peut être une névralgie pudendale, une simple radiculopathie, une hernie du disque intervertébral, une endométriose extra-utérine...
C'est-à-dire, dès que la cause est connue, nous abandonnons aussitôt le syndrome de douleurs pelviennes chroniques qu'on ne sait toujours pas comment guérir. Et même si c'est une cystite interstitielle, nous n'allons la démontrer que par une cystoscopie ou une biopsie de la vessie. Et dans ce cas, nous aurons tout un arsenal de méthodes qui, avec un taux de probabilité très élevé,  débarrasseront les femmes de ces fameuses douleurs pelviennes chroniques.

"Dans le processus de traitement de plaies, la douleur – c'est un traitement d'une douleur"
Traitement de la cystite interstitielle

Quels sont les problèmes auxquels s'affronte le médecin, en cas d'un diagnostic d'une «Cystite interstitielle»? Le premier problème: mettre en doute ce diagnostic! Il faut s’assurer par une cystoscopie et une biopsie que nous avons certainement affaire à ce diagnostic et non à un autre. Y a-t-il une affection bactérienne ou fongique? Y a-t-il une pathologie neurologique ou gynécologique? Le deuxième problème: débarrasser le patient des envies impératives de miction et des douleurs, ainsi que réaliser une prophylaxie de rétraction vésicale. La sélection de méthodes qui contribueraient au processus de la guérison d'un patient concret – c’est l’objectif de l’équipe de médecins compétents.

Ne cédez jamais!

Microcystis et rétablissement de la vessie

Microcystis – c'est un malheur, une catastrophe. La rétraction de la vessie – c’est le stade ultime des cystites interstitielle et radiative. Il est très compliqué de nous imaginer le mode de vie de ces femmes. Si la norme du volume de la vessie est de 300ml, en cas d’une rétraction de la vessie la vessie peut contenir 50ml d’urine au plus. Le résultat – ces femmes vont aux toilettes de façon permanente: dès que les reins produisent de l'urine, elles doivent sortir tout de suite. Beaucoup de patients souffrant de la rétraction de la vessie vivent avec un cathéter permanent, installé à vie. C’est un terme spécial en médecine: «désocialisation» qui a la signification pratique suivante: absence banale de presque toute communication vivante, impossibilité de pratiquer du sport, d'aller au théâtre ou amener son enfant au zoo.

Histoire ordinaire de ma pratique

- Docteur Dilanyan, il y a une dame qui veut un rendez-vous avec Vous, mais qui prévient qu'elle a une mauvaise odeur et qu'elle va avoir besoin de changer ses couches hygiéniques toutes les heures.
- Elle souffre d’une rétraction de la vessie?
- Oui.
- Donnez-lui un rendez-vous…
... – Je souffre d'une rétraction de la vessie. Je n'en peux plus. Et je ne veux plus.
Elle a un visage émacié, jaunâtre. Elle a un regard de quelqu’un qui se sent irrémédiablement perdu: elle était venue me consulter tout simplement pour dire qu’elle avait essayé de faire quelque chose. Mais, elle n’a que 39 ans…
J'étudie ses papiers. En réalité, on lui a fait passer tous les examens médicaux possibles. Des injections de toutes les substances possibles dans la vessie, une hydrodilatation – «dilatation de la vessie par l'eau». Toujours sans effet.
- Une opération.
- Une opération? Quelle opération? – s'étonne-t-elle la patiente. – Mais qu'est-ce qu'on va m'opérer: il n'y a pas de vessie!
- On peut reconstituer la vessie. A l'aide d'un segment isolé de l’intestin.
L’incompréhension est à son apogée.
- Vous voulez dire que l’urine va s’écouler dans l’intestin? Et, excusez-moi, je vais faire caca avec de l’urine?

En réalité, c’est très difficile de s’imaginer. En fait, lorsqu’il n’existe pas de vessie, on a à créer une sorte de réservoir où l’urine pourrait entrer. Dans des cas pareils nous utilisons un segment de l’iléon et en faisons une sorte de boule. Nous y cousons les uretères et nous réunissons la partie du bas de cette boule à l’urètre. En plus, nous restituons l’intégrité de l’intestin, c’est-à-dire l’urine et le contenu de l’intestin restent isolés l’un de l’autre. A présent nous réalisons cette intervention par laparoscopie, sans faire de grande incision. Le défaut de la vessie reconstituée à l’aide de l’intestin est son incapacité de se contracter entièrement. Les patientes ayant subi cette chirurgie, sont obligées de faire des exercices renforçant les muscles abdominaux, afin que l’urine puisse sortir de manière entière. Mais cela ne gâche pratiquement pas la qualité de leur vie comme l’humidité permanente qui était devenue un vrai cauchemar pour elles.
Si la cystite interstitielle ou la rétraction de la vessie gâchent Votre vie, prenez un rendez-vous avec moi. L’approche interdisciplinaire de tout un nombre de spécialistes de notre équipe nous permettra d’établir un diagnostic précis et d’organiser un traitement avec une meilleure efficacité possible.

Six mois après l’opération

Six mois après l’opération. Une jeune femme entre dans mon cabinet. Un visage épanoui, un sourire malin.
- Vous rappelez-Vous de moi, Docteur?
A vrai dire, je ne l'ai reconnue que pour une simple raison: elle avait fixé un rendez-vous, et je le savais.
- Bonjour, entrez. Comment allez-Vous? Comment va-t-il, le processus de Votre miction?
- Ah, je suis obligée de tendre un peu les muscles abdominaux, bien sûr. Mais je ne pourrais pas le comparer aux pantalons qui étaient humides de manière permanente, – a-t-elle ri, – Je me marie! Vous y assisterez, n'est-ce pas?

Renseignements pour les patients venant des autres villes

Si Vous avez besoin d’un diagnostic et d'un traitement de douleurs pelviennes chroniques à Moscou, contactez-nous. Nous allons organiser Votre hospitalisation le jour de Votre arrivée, passer tous les examens nécessaires et établir Votre diagnostic dans les délais les plus courts.

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