Cystite chronique
La cystite chronique – c'est un nom qu'on a donné à un grand nombre de divers types d'inflammations de la vessie. Dans cet article je Vous présents les méthodes d'un diagnostic précis et d'un traitement réussi.
Cystite chronique
Particularité: si l’on essayait de citer les divers types de cystite, on devrait noter les suivants: la cystite bactérienne récidivante, la cystite fongique et virale, il existe le syndrome de douleurs pelviennes chroniques, la cystite après le sexe, la leucoplasie du col de la vessie. Il y a plusieurs causes et raisons d’inflammation de la vessie, mais… La «Cystite chronique» ne figure pas dans cette liste. Ce n’est qu’un nom collectif attribué à un nombre de «cystites» dont chacune est guérissable en cas d’un diagnostic détaillé et d'élimination des causes provoquant une inflammation de la vessie.
Qu'est-ce que nous traitons? Quelque concept collectif? Ce n'est pas guérissable pout une raison simple: il n'existe pas. On débarrasse de la douleur? Ce n'est pas une guérison, mais une leurre. Le traitement de la cystite chronique dépend complètement de sa cause.
Traitement de la cystite chronique
- La révélation et l'élimination des foyers d'infection – c'est le premier objectif du médecin lors d'une cystite chronique.
- La cystoscopie dans le sommeil – c'est un examen obligatoire permettant de révéler la cause ou de constater que la vessie est saine.
- Une biopsie de la muqueuse de la vessie – permet d'obtenir un diagnostic histologique détaillé. La biopsie est effectuée lors d'une cystoscopie.
- Une instillation de la vessie ou une introduction de divers médicaments dans la vessie dans l'objectif de normaliser sa muqueuse.
- Une vaporisation transurétrale de la leucoplasie – cette méthode n'est appliquée qu'en cas où on a révélé une leucoplasie qui, elle-même, représente une cause de l'apparition de la cystite chronique.
«Docteur, j'ai une cystite chronique»; «Douleurs permanentes au bas-ventre – je bois 2 litres d'eau par jour, je me gonfle, mais dès que je cesse de boire de l'eau, je commence à hurler!», «J’ai une inflammation de la vessie juste après l’accouchement»; «Je n’arrive pas à mener une vie normale: je prends un peu de froid et ça y est. J’ai peur de sortir dans la rue»; «Je suis allée voir tous les médecins: l’urologue m’oriente vers le gynécologue, le gynécologue – vers l’urologue, celui-ci me prescrit des antibiotiques, la cystite disparaît pour une période courte et elle réapparaît».
Toutes ces phrases – ce sont des plaintes que disent mes patientes souffrant d’une «cystite chronique». Chacune d'elles a une histoire de la maladie atteignant un volume impressionnant, à chacune d'elles la cystite gâche la vie et chacune d'elles a une condamnation au lieu d'un diagnostic: «une cystite chronique». Un caléidoscope d'analyses et d'examens, des antibiotiques, des uroseptiques, des injections dans la vessie, un «affermissement de l’immunité», une homéopathie – un effet à court terme, et de nouveau: une aggravation.
Je fais mes réserves: dans cette partie, il s’agit notamment de l’inflammation de la vessie et non de douleurs pelviennes chroniques. En cas de ces-dernières, on n’a aucun changement dans l’urine: la cystoscopie n’est en mesure de révéler aucun changement particulier, et la vessie paraît absolument saine. On parlera de cela dans la partie «Douleurs pelviennes chez les femmes».
La cystite chronique, qu'est-ce que c'est?
D'habitude, le diagnostic une «cystite chronique» signifie que ma patiente a essayé un nombre impressionnante de médicaments antibactériens, elle connaît bien le sens de la notion «immunomodulateurs», elle prend déjà des «probiotiques» dans le cadre d'un traitement de cette «dysbiose» mythique... En bref, j'ai devant moi une dame qui ne croit presque pas qu'on pourra la guérir. Et tout cela... à cause d'un diagnostic mal fait. Réfléchissez: si nous approprions à cet état le nom de «cystite chronique», cela suppose que nous devons le traiter de manière chronique, c'est-à-dire permanente... et avec quelque chose qui enlève l'inflammation. Il paraît que la prescription d'antibiotiques serait logique. Alors, pourquoi ils n'ont pas de résultat? Voilà, il y avait des bactéries dans l'urine, même très sensibles aux antibiotiques. Quelle est la raison de la réapparition de la cystite 7 jours après le traitement? Pourquoi cette cystite réapparaît dès que la femme boit un verre de vin ou mange quelque chose d'aigu, soit se promène un peu plus longtemps que d'habitude? Et pourquoi elle ne disparaît pas?
La réponse est toute simple: la «cystite chronique» – c'est toujours la conséquence de certaines maladies. Soit il existe une source d'où les bactéries entrent dans la vessie; soit il existe une pathologie quelconque de la vessie ou de l'urètre qui facilite la pénétration des bactéries dans la vessie où elles se collent à la muqueuse et se reproduisent; soit il existe une source de bactéries et une pathologie de la vessie à la fois.
Les causes de la cystite chronique
Il est extrêmement important de comprendre que la vraie leucoplasie – c’est un changement rare, probablement précancéreux de la muqueuse. Et cela n’a aucun rapport avec la cystite chronique. Et si l’on utilise la notion «leucoplasie de la vessie» dans cet article, soit dans la littérature, on a n’en vue que le diagnostic histologique de la «métaplasie vaginale de la muqueuse». Ce n’est qu’un terme incorrect, enraciné dans la médecine. La vraie leucoplasie n’apparaît pas sous l’influence de l’ureaplasma urealyticum, de la chlamydiose et d’une affection virale: tout cela serait plus caractérisant pour une métaplasie vaginale. Des millions de femmes ont un diagnostic de «leucoplasie», cependant on ne leur a pas diagnostiqué un état précancéreux ou un cancer de la vessie. Et c’est parce qu’elles n’ont pas une vraie leucoplasie, mais une métaplasie vaginale – changement bénin de la muqueuse de la vessie qui provoque, dans certains cas, des douleurs et des pyrosis au bas-ventre.
La vraie leucoplasie – c’est une pathologie très rare. En utilisant le terme «leucoplasie» on a en vue la «métaplasie vaginale» – changement que subit la muqueuse suite à une inflammation.
Symptômes de la cystite chronique
Dans tous ces cas, il y a une envie d’uriner qui tourmente les femmes. On peut avoir des récidives de cystite aiguë, une sensation de pesanteur et un inconfort dans la vessie. Parfois il y a même du sang qui apparaît dans l’urine. La patiente est obligée de prendre une trop forte dose de calmants, aussi des antibiotiques, sans faute, et l’on dirait qu’elle a vaincu l’attaque. Cependant, il y aura une récidive de cystite chronique – et elle, elle le sait très bien.
- Bonjour, entrez et asseyez-Vous, s’il Vous plaît. Qu’est-ce qui Vous inquiète?
- C’est une cystite chronique.
- Et de quelle façon se manifeste-t-elle? – je pose cette question, car la cystite a un tas de symptômes et il faudrait être sûr que c'était vraiment une cystite et non, par exemple, une urétrite.
- Voyez-Vous, j'ai pris froid il y a quelques années, et j’ai été atteinte d’une cystite aiguë. J'ai pris une furagine. Mais la cystite n'a pas été entièrement guérie: j'avais un inconfort au ventre, soit des douleurs, des envies permanentes, des coliques... On dirait que me sens mieux lorsque je buvais beaucoup de liquide... Mais, si je prends froid: voilà, ça y est: je ne sors pas des toilettes. Je passe tout mon temps à faire des analyses. Parfois il y a des bacilles intestinaux, parfois il n'y en a pas... Comment pourrais-je faire guérir cette saleté? J'ai déjà essayé tous les antibiotiques...
J'étudie les tas de documents de résultats des analyses. Des analyses d'urine, de sang, des prélèvements gynécologiques. A l'époque, on avait diagnostiqué l’ureaplasma urealyticum et la chlamydiose, on a effectué un traitement antibactérien qualifié. A présent, les prélèvements gynécologiques sont propres. Dans le temps elle avait eu un papillome, à présent – il n'y en a pas non plus.
J'examine la patiente sur le fauteuil gynécologique: rien de particulier, la position de l'urètre est normale, je ne trouve aucune autre pathologie. J'effectue un examen ultrasonore des reins, de la vessie – rien: ni calculs, ni tumeurs. Un certain épaississement du col de la vessie.
- Avez-Vous fait une cystoscopie?
- Non, Docteur, j'en ai peur. On écrit dans divers forums que cela fait terriblement mal. En plus, on ne trouve rien.
- Vous avez absolument besoin d'une cystoscopie. Il faut regarder ce qu'elle a, la muqueuse de la vessie. Je Vous assure que ça ne va pas Vous faire mal: nous allons faire une cystoscopie sous anesthésie.
On a fait une cystorcopie et une biopsie de la vessie quelques jours après. Dans le col de la vessie – une leucoplasie grave, et des petits polypes dans l’urètre.
Professeur Veinberg Z .S
Diagnostic de la cystite chronique
Donc, qu’est-ce qu’elle avait eu, notre patiente? Après la cystite aiguë qu’elle avait subie à l’époque, et avec l’ureaplasma urealyticum et la chlamydiose, une leucoplasie du col de la vessie a apparu (pour être plus précis, disons qu’elle avait un diagnostic histologique «métaplasie vaginale»). En plus, elle avait de petits polypes de l’urètre.
Une leucoplasie de la vessie ou une métaplasie vaginale – c’est la substitution de l’épithélium transitionnel de la vessie par des cellules de l’épithélium cornéen plat.
Qu’est-ce que cette phrase signifie-t-elle? Pourquoi le remplacement d’un épithélium par un autre aboutit-il à des douleurs permanentes, des coliques, un inconfort, des envies?
Voilà l’explication. Une muqueuse saine de la vessie isole et protège de l’influence de l’urine la paroi adjacente, où il y a des terminaisons nerveuses sensibles. Quand une leucoplasie surgit (suite à une inflammation, à des infections sexuellement transmissibles, des infections virales ou divers problèmes d’endocrinologie), des troubles de cette protection apparaissent. L’urine commence à pénétrer dans les parois adjacentes, en donnant sur les nerfs et provoquant un inconfort permanent, des envies fréquentes, ainsi que des douleurs. Selon diverses données, les 63% des femmes se plaignant de ces symptômes, souffrent d'une leucoplasie de la vessie.
Et là, nous avons plusieurs cercles vicieux à la fois. Une cystite aiguë – c’est une prescription obligatoire d’antibiotiques. Mais la cystite aiguë – c’est une progression usuelle de la leucoplasie qui aboutit… à l’attaque suivant de la cystite. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner du fait que notre patiente connaisse par cœur tous les antibiotiques, l’inophorèse, les perfusions dans la vessie, l’homéopathie… Et elle ne sait pas pourquoi tout cela n’a aucun effet. Mais elle a… une cystite chronique!
Non, elle n’a pas de cystite chronique. Elle a le diagnostic suivant: «Leucoplasie (métaplasie vaginale) du col de la vessie; Polypes de l’urètre; Cystite bactérienne récidivant de manière chronique». Est-elle guérissable? Tout à fait. On peut guérir aussi bien la leucoplasie de la vessie que les polypes de l’urètre. Si nous éliminons la cause, nous rendrons à l’homme sa vie normale, de bonne qualité, sans aucune privation et, surtout, sans aucune crainte devant les attaques de cystite aiguë.
Traitement de la cystite chronique
Le traitement de la cystite chronique – cela signifie, tout d'abord, de trouver et d'éliminer la cause. Serait-il possible de guérir une maladie éphémère, ayant sens collectif? Je me doute. Et serait-il possible de guérir une leucoplasie du col de la vessie? Oui. Et les polypes de l'urètre? Bien sûr. Et l'urolithiase? Sans doute. Et la position profonde de l’urètre qui provoque une cystite après le sexe? Oui, tout à fait.
Alors, le traitement correct de la cystite chronique n'est possible qu'en cas d'un diagnostic détaillé. Par exemple, qu'est-ce que signifie le diagnostic suivant: «Malposition utérine de l'urètre, cystite post-coïtale récidivant de manière chronique»? Cela signifie la cystite a les causes de suivantes: la position incorrecte de l'urètre; l'urètre béant lors de l'acte sexuel; le pénis pousse des myriades de bactéries dans la vessie. Serait-il possible de guérir une cystite chronique de ce type? Oui, sans doute.
Comme le traitement d'une cystite chronique n'est possible qu'à condition d'un diagnostic détaillé, je ne recommande pas que Vous essayiez de traiter une cystite Vous-même. Jugez Vous-même: un entretien et un examen de la patiente qui se plaint d'une cystite chronique Vous prennent déjà 30-40 minutes. L'examen gynécologique est obligatoire – c'est l'évaluation de l'état de l'urètre et de la muqueuse du vagin. Un examen ultrasonore des reins, des urètres, de la vessie. Une cystoscopie sous anesthésie – le patient ne doit pas sentir de douleur. On est parfois obligé de faire une urographie et une urographie excrétoire, des explorations fonctionnelles – un bilan urodynamique. Les analyses de l'urine sont présentes dans tous les cas. Tout cela exige une interprétation correcte. Il y a une opinion assez intéressante: on dit qu'un diagnostic «cystite chronique» – c'est la reconnaissance par le docteur du fait qu'il n'a rien pu faire dans la recherche des causes...
Le traitement moderne de la cystite chronique ramène à trois problèmes: élimination de la cause extérieure de la cystite, lutte contre l’infection existant, restitution de la muqueuse de la vessie.
… - Je Vous recommanderais une chirurgie: il faut enlever les polypes et exciser la leucoplasie de la vessie.
- Une chirurgie? Exciser?
- Eh. Disons, c’est une chirurgie sans incisions. Une résection transurétrale ou une résection transurétrale de la leucoplasie et des polypes. Elle est réalisée par l’urètre, par la méthode endoscopique.
- Terrible… Et on reste longtemps à l’hôpital? Cela fait mal?
- Non, cela ne fera pas mal. La chirurgie est effectuée sous anesthésie rachidienne ou intraveineuse, selon Votre choix. Vous aurez besoin de calmants pendant 1-2 jours qui suivent l’intervention. Vous allez rentrer chez Vous le jour suivant de la chirurgie et Vous pourrez reprendre Votre travail un jour après. J’ai suivi cette patiente après l’opération, pendant un an et demi. Pendant cette période elle est arrivée à se marier et à accoucher d’un enfant en plein santé. Elle a tout à fait oublié ce que c’étaient les douleurs chroniques, les attaques de cystite et la prise permanente des antibiotiques.
Si la cystite chronique Vous empoisonne la vie, prenez Votre rendez-vous. Avec mon expérience dans le traitement des femmes ayant ce diagnostic, je pourrais Vous assurer que la «cystite chronique» est tout à fait guérissable.
Si Vous avez besoin d’un diagnostic et d’un traitement de la cystite chronique à Moscou, contactez-nous. Nous allons organiser Votre hospitalisation le jour de Votre arrivée, passer tous les examens nécessaires, réaliser un diagnostic et planifier un volume indispensable pour Votre traitement. Vous pourrez rentrer chez Vous un jour après.